Avez-vous déjà ressenti, au fond de vous, que répéter sans cesse « tout va bien » ne reflétait pas vraiment ce que vous traversez ? Ce petit masque social, posé par confort ou habitude, peut en réalité vous enfermer dans une prison intérieure invisible. Derrière le sourire poli, un monde d’émotions non exprimées attend souvent d’être entendu. Le mythe du positivisme à tout prix mérite qu’on s’y attarde, pour retrouver une authenticité qui libère.
Le piège du positivisme excessif : quand dire « tout va bien » devient un poids
Le positivisme — cette tendance à toujours voir le bon côté des choses — est souvent présenté comme une clé du bien-être. Pourtant, lorsqu’il se transforme en injonction, il peut aussi devenir un frein. Dire « tout va bien » sans vraiment le penser, c’est parfois nier ses émotions réelles, ses doutes, ses douleurs. Et ce refus inconscient de la part de soi-même construit un mur.
Pourquoi cet enfermement ?
- Refoulement émotionnel : Ignorer ses émotions négatives, ce n’est pas les faire disparaître. Elles restent en réserve, prêtes à ressurgir plus tard, parfois sous forme de stress ou d’épuisement.
- Isolement intérieur : En cachant ce qui ne va pas, on s’éloigne d’une communication authentique avec les autres. Ça crée un sentiment de solitude, même entouré.
- Perte d’énergie : Maintenir une façade demande un effort constant, qui peut épuiser les ressources psychiques et physiques.
Dans ma pratique, j’ai souvent vu des personnes venir pour un soin énergétique en disant qu’elles allaient « bien », alors que leur corps exprimait clairement un mal-être profond. Ce décalage est un signal précieux à écouter.
Comprendre la vraie nature des émotions : un guide vers la liberté intérieure
Les émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles sont simplement des messagères. Refuser de les accueillir, c’est comme couper le fil qui nous relie à notre vérité profonde. Accepter ses émotions, même les plus difficiles, c’est s’offrir un espace de guérison.
Trois clés pour renouer avec vos émotions authentiques
- Accueillir sans jugement : Parfois, juste reconnaître une émotion, sans la nommer « bonne » ou « mauvaise », suffit à la faire circuler.
- Exprimer avec douceur : Parler de ce que l’on ressent, écrire, ou même dessiner, peut aider à libérer ce qui est enfermé.
- Utiliser la respiration consciente : Respirer profondément en restant attentif à ses sensations corporelles aide à rester ancré face à des émotions intenses.
Un jour, lors d’un soin, une cliente a pleuré pour la première fois depuis des mois. Ce n’était pas un signe de faiblesse, mais un grand souffle intérieur. Elle a ensuite témoigné : « Je me sens plus légère, comme si je m’autorisais enfin à être moi-même. »
Le rôle des mots : comment « tout va bien » peut masquer un cri silencieux
Les mots que nous choisissons ont un pouvoir immense sur notre état intérieur. Répéter « tout va bien » peut devenir un automatisme qui empêche l’expression réelle de votre vécu.
Voici ce que ça peut provoquer :
- Une censure intérieure qui bride votre authenticité.
- Une pression sociale invisible à laquelle on se plie sans toujours en avoir conscience.
- Une dissociation entre ce que vous ressentez et ce que vous montrez, source de fatigue émotionnelle.
Plutôt que de nier, que diriez-vous d’explorer des formules plus nuancées comme :
- « Je traverse des moments difficiles, mais je fais de mon mieux. »
- « Ce n’est pas simple en ce moment, mais j’avance doucement. »
- « J’ai besoin d’un peu d’espace pour comprendre ce que je ressens. »
Ces phrases ouvrent la porte à plus de douceur et de connexion, avec soi et avec les autres.
Vers une authenticité bienveillante : oser dire ce qui est
Oser la vérité intérieure ne signifie pas se laisser submerger par le négatif, mais choisir une posture d’honnêteté douce. Ça crée un espace où l’énergie circule librement, où le corps et la conscience peuvent s’aligner.
Pratiques simples pour cultiver cette authenticité
- Rituels quotidiens d’écoute intérieure : quelques minutes chaque jour pour nommer ce que vous ressentez, sans filtre.
- Cercles de parole ou échanges bienveillants : partager dans un cadre sécurisé, où le jugement est absent.
- Soins énergétiques : ils accompagnent ce processus d’acceptation en libérant les blocages subtils qui retiennent les émotions.
L’énergie ne se voit pas. Mais elle se sent, elle se vit. Et surtout, elle change tout. En arrêtant de masquer vos émotions, vous permettez à cette énergie de circuler, vous redonnez vie à vos élans profonds.
Le mythe du positivisme absolu vous enferme dans un rôle qui n’est pas le vôtre. Dire « tout va bien » par habitude ou par peur empêche de vivre pleinement, de ressentir, d’être en contact avec votre vérité intérieure. Offrez-vous la liberté d’accueillir chaque émotion comme une part essentielle de votre humanité. Ce chemin ne promet pas d’être facile, mais il est profondément libérateur.
Je vous invite à expérimenter cette authenticité douce lors d’un soin énergétique ou d’un atelier, pour réapprendre à écouter votre corps et votre cœur. Car, comme le disait si bien Carl Jung : « Ce que vous refusez vous soumet, ce que vous acceptez vous transforme. »
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à découvrir mes accompagnements en soins vibratoires, pensés pour vous reconnecter à votre énergie vitale dans la bienveillance et la simplicité.
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